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Depuis plus d'un millénaire, des gens de toutes conditions, riches et pauvres, hommes et femmes, venus de l'Europe entière, empruntent les routes qui mènent au tombeau de Saint Jacques le Majeur à Compostelle. Cet important pèlerinage a laissé ses traces dans le patrimoine européen, dans son architecture, sa musique, sa vie sociale. Le 23 octobre 1987, le Conseil de l'Europe a proclamé les chemins du pèlerinage de Compostelle " premier itinéraire culturel européen ".

Depuis quelques années, la pérégrination compostellane connaît un regain d'intérêt. Des associations jacquaires se sont créées un peu partout en Europe. L'Association Helvétique des Amis du Chemin de St-Jacques, fondée le 31 janvier 1988 à Lausanne, se veut un lien entre pèlerins, futurs pèlerins et les autres personnes intéressées d'une manière ou d'une autre à cette aventure humaine. Depuis notre association a grandi, elle compte actuellement environ 2300 membres.

Il serait faux de s'imaginer le réseau des routes du Moyen Age comme un ensemble de tracés définis et immuables. La plupart des tracés étaient sujets à de nombreuses transformations.Par exemple, la fonte des neiges au printemps ou des pluies trop abondantes en automne pouvaient rendre impraticable un chemin qui, en été, était apprécié pour son ombre. Par ailleurs, les pèlerins utilisaient les mêmes voies que les marchands, les soldats, les compagnons artisans, les étudiants, les messagers et, au niveau local, les paysans avec leurs troupeaux, etc.

Toutefois, la présence des pèlerins a laissé des traces que nous suivons encore aujourd'hui. Ce sont les innombrables éléments du paysage routier, tels les croix de chemins, les croix vicinales, les crucifix, c'est-à-dire les représentations du Christ en croix, les oratoires, les chapelles, routières ou non, en partie aussi les églises, les couvents et les cathédrales. Situés bien en vue, ces signes avaient une double fonction : celle d'offrir au pèlerin novice ou expérimenté non seulement des lieux de dévotion, mais aussi des points de repère, particulièrement importants dans un temps où la grande majorité de la population était illettrée.

En même temps, ces éléments d'accompagnement de la voie ont atteint une signification et une pérennité certaines grâce aux pèlerins qui à travers les siècles les ont recherchés et entretenus.
Le nom de nombreuses vieilles auberges fait encore aujourd'hui référence au pèlerinage, avec des enseignes à l'Ange, aux Trois Rois, à la Croix ou même " Zum durstigen Bruder " (Au frère assoiffé...), et bien d'autres encore. Le renouveau des " chemins de Compostelle " a provoqué depuis le début des années 1990 la création de gîtes pèlerins le long des voies jacquaires en France et de " refugios " le long du " camino " en Espagne.

Le chemin de St Jacques en Suisse est richement attesté, à la fois par des témoignages architecturaux et par des récits de pèlerinage ,dont les plus anciens appartiennent à la fin du Moyen-Age.

 

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