CONSEILS PRATIQUES AUX FUTURS PELERIN(E)S

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En chemin (suite)
 

Dans les gîtes, comporte-toi dans l'intérêt de la communauté: à l'entrée, attends patiemment que l'hospitalier, selon ton rang d'arrivée (en été, en cas d'affluence) vise ta crédentiale et t'attribue un lit. Si tu es cycliste, accepte avec philosophie de devoir attendre le début de la soirée pour t'installer: il te sera plus facile, en cas d'affluence, même si tu es fatigué, de parcourir 10 kilomètres supplémentaires - jusqu'au prochain gîte - qu'à un piéton!
Souviens-toi que l'eau chaude est souvent limitée, libère douche, bac à lessive, cuisine en bon état après un usage rapide. Tous ont besoin d'un sommeil réparateur dès 22 heures, et, si tu quittes le dortoir à 5 heures, pense à ceux qui dorment encore. Il va sans dire que, le matin, tu laisseras ta place en parfait état, comme toi-même souhaites la trouver en arrivant: le/la pèlerin(e) n'exige pas, mais reçoit et, même si les conditions offertes sont précaires, remercie. Quand aucun tarif n'est fixé, il est honnête et courtois de laisser une obole ("donativo") qui permette aux hospitaliers, paroisses et communes d'entretenir, voire d'améliorer l'accueil. Il serait malvenu de se faire une gloire de voyager gratuitement, à la bonne grâce des populations locales... souvent plus démunies que toi ! Au Moyen-Age déjà, on payait son écot dans les auberges. Et, si tu es invité, il y a de nombreuses façons de manifester ta reconnaissance: un petit coup de main, une surprise pour les enfants, une carte postale de Santiago ou, de retour en Suisse, une petite attention (carte, chocolat...) feront toujours plaisir et perpétueront cette chaîne d'amitié que constitue le Chemin. Prends le temps de la rencontre, de la petite conversation avec le passant, jouis du paysage, visite villages et églises, laisse un petit mot dans les " livres d'or ", goûte à la cuisine locale et fais-en compliment autour de toi: en donnant, tu reçois et fais ton Chemin.

Sur la route, n'oublie pas, dans tes rêveries, que le pèlerin est fragile et que, parfois, routiers et automobilistes ne font pas grand cas d'un simple piéton... Si tu as le choix, mieux vaut une fin d'étape fatigante sur le chemin qu'un raccourci dangereux sur une route à grande circulation.

 

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